Nouveau
numéro de cette chronique mensuelle (ou jusqu'à ce que je l'oublie
.. ), le concept est simple:
Je vais prendre un Comics daté de
33 ans (Cover Date de Dec
1989) dans ma collection et en faire la critique. (De préférence un
Comics « d’intérêt »)
* Je reprends cette idée tenue par
d'autre en d'autre langue (Alan Stewart et son “Attack of the 50
Year Old Comic Books” ) -
** Bien qu'ayant commencé à lire
mes comics en Anglais dés 83, et plus régulièrement à partir de
84, ce n'est qu'en 85 que je commence à sortir de ma "Zone de
Confort" (titres connus car publiés en Français par Lug ou
Arédit)
Et que trouvons nous en Décembre
1989 ?
Tout
comme pour le ‘mois’ (cover date) précédent, le mois de
décembre est un double mois (pour Marvel et DC).
Chez
Comico, Peter Gross y continue (avec un nouveau et seul numéro 1) sa série
Empire Lanes, Innovation sort le seul numéro de Nightmare, un
comics entièrement réalisé par Alex Niño, Rick Veitch commence
la publication de The One chez King Hell. et First Comics débute la
publication de Squalor, par Stephan Petrucha et Tom Sutton (La série a été rééditée en 2016 chez Caliber).
Squalor |
Chez
DC Comics, Mike Baron et Kelly Jones parle d’amour avec Deadman (Deadman
Love after death), tandis que Jim Owsley, Mark Bright et Romeo
Tanghal débuttent le Emerald Dawn de Green Lantern.
Coté
Marvel, en plus de Acts of Vengeance qui va envahir tous les titres,
Walter Simonson débarque sur Fantastic Four (334 avec Rich Buckler
et R. Tanghal au dessin), Iron Man fête son 250me numéro avec Dr
Doom, Dave Michelinie et Bob Layton. Wolverine va vivre une Jungle
Adventure par Walt Simonson, Mike Mignola et Bob Wiacek.
Mais
surtout ce ‘mois’ marvel va voir arriver Strikeforce Morituri :
Electric Undertow, Open Space et Interface.
Niño - Druillet, même combat ... |
Le Nightmare
de Alex Niño est absolument à lire, rien que pour profiter du
dessin du maître Philippin. Alison rêve, ou plutôt elle fait un
cauchemar, Peter (Pan) vient la sauver, lui parler de la zone etheric
(entre le rêve et la conscience) la mener dans cette zone, qui n’a
rien a envier à la zone mystic de Steve Ditko.
Le seul regret
est que cet album aurait mérité un format bien plus grand. (et une
édition Française).
Si ce n'est pas un hommage au Doc Strange de Ditko ... |
Open Space est un essai éditorial
qui n’aura malheureusement pas fait long feu… 4 numéros (et un 0
dans Wizard 10 ans plus tard). Open Space est une anthologie de
Science Fiction, ou toutes les histoires se situent dans un univers
partagé. Les histoires sont réalisées par des auteurs confirmé de
SF, ainsi que des débutant ou pointure du comics.
Tom Grummett et Art Viscardi |
Ce 1er
numéro qui nous présente le futur dystopique, la société, la
rébellion et le voyage sur Mars est réalisé par JC Faust (Precious
Cargo, A Death of honor …) et Tom Grummett avec Art Viscardi, Barry
Malzberg (Captain Parano, The day of burning …) avec Ray Lago,
Harry Stine (Space Doctors, Warbots .. ) avec kurt Busiek et Bill
Wray, Lawrence Watt-Evans (les Chroniques d’obsidienne, Predator …)
avec Steve Yeowell.
Ray Lago |
Si vous aimez la SF, on est entre de la
Hard-science et de la SF plus classiques, chacune des 4 histoire
étant dans un registre différent, vous allez aimer…
A
noter que dans le 3me tome, on a une histoire illustrée tout en
peinture par Pat Olliffe (la seule fois qu’il ai fait ça il me
semble) – et aussi une histoire écrite (et très orientée) par L.
Neil Smith écrivain et politique libertarian.
Steve Yeowell |
Electric Undertow est une série en 5 tomes bookshelf qui fait suite à Strikeforce Morituri.
James Hudnall, Mark Bagley et Carlos
Garzon reviennent dans l’univers des Morituri 10 ans après la fin
du dernier épisode. Hudnall reste dans les genres qu’il connaît,
la politique fiction, et les nouvelles technologies, les parallèles
avec son autre série (ESPers) relancée le même mois sous le nom
Interface chez Marvel (avec Paul Johnson) sont nombreux, mais les 2
séries sont assez dissemblables pour trouver du plaisir à la
lecture des 2.
10 ans après la fin de la guerre, et la fin du process Morituri, des morts liées au process apparaissent un peu partout.
Electric Undertow reste un titre Super-Héros, avec des costumes, des vilains et aussi une empreinte de Neuromancer (William Gibson)Et bien que très différents des 20 premiers épisodes de la série, les histoires de Hudnall ont sut réinventer l'univers pour en faire un environnement plus pérenne, et moins mortifère, mais la suite à Electric Undertow n'a jamais vu le jour.
Electric Undertow reste un titre Super-Héros, avec des costumes, des vilains et aussi une empreinte de Neuromancer (William Gibson)Et bien que très différents des 20 premiers épisodes de la série, les histoires de Hudnall ont sut réinventer l'univers pour en faire un environnement plus pérenne, et moins mortifère, mais la suite à Electric Undertow n'a jamais vu le jour.
Bonnes lectures !!!
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