Je vais prendre un Comics daté de
33 ans (Cover Date de December 1988 -- sorti en Aout 88) dans ma
collection et en faire la critique. (De préférence un Comics «
d’intérêt »)
* Je reprends cette idée tenue par
d'autre en d'autre langue (Alan Stewart et son “Attack of the 50
Year Old Comic Books” ) -
** Bien qu'ayant commencé à
lire mes comics en Anglais dés 83, et plus régulièrement à partir
de 84, ce n'est qu'en 85 que je commence à sortir de ma "Zone
de Confort" (titres connus car publiés en Français par Lug ou
Arédit)
Et que trouvons nous en December 1988 ?
Chez
Comico on va découvrir the Maze Agency de Mike W. Barr avec Adam
Hughes et Rick Magyar, tandis que Fantagraphics propose un dernier
numéro à Lloyd Llewellyn sous forme d’un numéro Special.
Chez
DC comics, les New Teen Titans arrivent au numéro 50, avec les
secret de Wonder Girl. Et
surtout DC comics
en profite pour sortir l’adaptation
comics
de Alien Nation (Futur
Immédiat Los Angeles 1991 en Français – James Caan et Mandy
Patinkin)
et
une suite officielle à la série télé the Prisonner, par Dean
Motter et Mark Askwith, avec
Dave Hornung. Ainsi que 2 séries sous licence
TSR… Advanced Dungeon & Dragons et Dragonlance (Michael
Fleischer et Jan Duursema , Dan Mishkin et Ron Randall
respectivement) séries qui dureront 3 ans (une 3me série sera
lancée plus tard)
Coté
Marvel, les avengers vient une aventure sans membre actif (par Walt
Simonson, John Buscema et Tom Palmer). Après le succès de the ‘Nam
, Marvel continue le renouveau des récits de guerre avec Semper Fi’
(Michael
Palladino, John Severin, Sam Glanzman), coté Marvel Angleterre,
nouvelle série pour le récent (anti) Héro, Death’s Head par
Simon Furman, le
jeune Brian Hitch et Mark Farmer (Apparu dans Transformers et Dr Who
auparavant)
Lloyd Llewellyn est une création de Dan
Clowes, la première création publiée de Dan Clowes.
Clowes
est repéré par les Frères Hernandez qui le dirigent vers Gary
Groth le patron de Fantagraphics, après 2 histoires incitatives ,
une série avec des histoires courte est publiée, elle durera 6
numéros, puis viendra ce numéro special , 6 mois plus tard, avec
les dernières histoires de LLLL (LLLL reviendra dans Eightball, le
titre suivant de Clowes)
LLLL est la série la plus légère
réalisée par Clowes, et on y suit ses
évolutions graphiques, et
son évolution en tant que scénariste et ses choix de scénarios.
L’intégrale est sortie il y a quelques années en Français
(traduit par l’ami JPJennequin).
The Prisoner est né
car Richard Bruning (Directeur artistique DC) voulait lancer un
comics sur la série Télé (DC
avait toujours un contrat avec la BBC),
il en a parlé avec Dean Motter qui passait rendre visite à DC entre
2 projets musicaux, et l’idée a assez interpelé Motter pour que
sa lui remplisse la tête...et qu’il se lance sur le projet.
Motter
et Askwith placent l’histoire 20 après la fin de la série télé.
On suit une femme qui quitte son organisation, et part en voyage …
et subit une tempête qui l’amène sur l’île.. ou se trouve le
village.
Je me souviens qu'à la sortie de ce titre, les
critiques étaient sévère sur le dessin. J’ai relut une Itw de
Motter ou il explique qu’à la même époque il lisait certains
écrits de JG Ballard qui l’on fortement inspiré pour ce récit,
le dessin minimaliste, comme une photo très contrastée est
le
ressenti des
descriptions de
Ballard sur
une
ville déserte, et
des étendues
vides à pertes de vue.
Dave Hornung , puis Richmond Lewis,
renforcent ce coté morne et minimaliste de
leurs couleurs,
avec
des teintes qui font penser à
Brel…
Avec un ciel si bas
qu'un canal s'est perdu,
Avec un ciel si bas qu'il fait
l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Les
couleurs peu chaude du début (Londres) deviennent des couleurs
froides et mornes dès l’arrivée sur l’île… ou après
quelques errances, notre protagoniste (jamais nommée) se retrouve en
face d’un individu qui ne se présente pas (-Who are you ? -
That would be telling… ) mais qui lui apprends qui elle et (- You
however … are number 6) (Cet individu ressemble à Patrick McGoohan barbu et agé)
J’ai relut récemment la série,
entre les informations disséminées dans les dessins, sur les murs,
ou les clins d’œil, il y a énormément de choses à voir, même
dans les photocopies redessinées.
Une tentative de suite à la
série qui garde le coté
bizarre, espionnage… mais qui ne laissera pas indifférent (on est
un peu loin du coté British).
Après
le succès de The ‘Nam, la Marvel décide de relancer d’autres
titres de guerre. Semper Fi’ (Tales of the Marine Corps) est une anthologie qui comme son titre
l’indique raconte des histoires des
Marines.
Contrairement
à The ’Nam et Vietnam Journal qui suivent les histoires d’un
régiment et la vie des appelés / soldats au jour le jour, Semper Fi
reprends le schéma des récits de guerre chers à DC comics dans les
années 60 et 70 ; le comics construit autour de 2 histoires (la
première par John Severin au dessin, ou Andy Kubert encré par John
Severin, et la seconde par Sam Glanzman), la première nous raconte
les aventures des membres de la famille Whittier, Marines de père en
Fils depuis des générations, tandis que la seconde couvre
des histoires depuis la création du corps des marines aux années
50.
Semper Fi n’aura pas le succès de the ‘Nam.
Bonnes Lectures !!
Commentaires
Enregistrer un commentaire