Nouveau numéro de cette chronique mensuelle (ou jusqu'à ce que je l'oublie .. ), le concept est simple:
Je vais prendre un Comics daté de 33 ans (Cover Date de Juillet 1988 -- sorti en Avril 88) dans ma collection et en faire la critique. (De préférence un Comics « d’intérêt ») * Je reprends cette idée tenue par d'autre en d'autre langue (Alan Stewart et son “Attack of the 50 Year Old Comic Books” )
** Bien qu'ayant commencé à lire mes comics en Anglais dés 83, et plus régulièrement à partir de 84, ce n'est qu'en 85 que je commence à sortir de ma "Zone de Confort" (titres connus car publiés en Français par Lug ou Arédit)
Et que trouvons nous en Juillet 1988 ?
Et que trouvons nous en Juillet 1988 ?
Coté éditeurs indépendants on va découvrir chez Eternity, la nouvelle série de Bill Spangler et Pat Olliffe : the Argonauts ainsi que la mini Bushido de Bruce Balfour, Ben Dunn et Dave Mowry, tandis que chez Eclipse, Chuck Dixon lance la mini Valkyrie avec Brent Anderson et Enrique Villagran.
Enfin chez AC comics , Bill Black lance un dérivé à Fem Force : Fem Fantastique, avec une couverture de Mark Heike (Rick Levins, Vic Bridges et Bill Marimon pour les intérieurs). Chez First Comics, 1er numéro de Crossroads, le cross-over qui n’est pas un cross-over (Whisper et Sable) par Steven Grant et Cynthia Martin.
Coté Marvel Comics, Peter Beno Gillis, Denys Cowan et Sam DeLarosa offre une mini série au Black Panther, Peter David conclue la première partie de son long run sur Hulk, avec le numéro 345, dernier mis en image par Todd McFarlane (encré par Jim Sanders et Chris Ivy – McFarlane fera le découpage pour Erik Larsen sur le numéro suivant), Tony Stark (Iron Man 232) affronte ses démons dans un épisode écrit et mis en image par Barry Windsor-Smith (avec David Michelinie pour les textes et Bob Layton pour l’encrage), Peter David à nouveau qui avec Alex Saviuk et Keith Williams va mettre Peter Parker et Betty Brant dans les mains d’une Secte (Web of Spider-Man 40). L’Evolutionary War démarre dans les Annuals Marvel.
Dans les autres univers publiés par marvel, Peter Beno Gillis termine son run (avec Brent Anderson et Scott Williams) sur Strikeforce Morituri (20) en lançant un appel à l’aide interstellaire, et Fabian Nicieza initie la fin du New Universe (The Draft) avec Herb Trimpe au dessin (encré par Kyle Baker, Mike Gustovich, Klaus Janson, Lee Weeks et Keith Williams – très loin de donner une unité à l’histoire)
Enfin chez AC comics , Bill Black lance un dérivé à Fem Force : Fem Fantastique, avec une couverture de Mark Heike (Rick Levins, Vic Bridges et Bill Marimon pour les intérieurs). Chez First Comics, 1er numéro de Crossroads, le cross-over qui n’est pas un cross-over (Whisper et Sable) par Steven Grant et Cynthia Martin.
Coté Marvel Comics, Peter Beno Gillis, Denys Cowan et Sam DeLarosa offre une mini série au Black Panther, Peter David conclue la première partie de son long run sur Hulk, avec le numéro 345, dernier mis en image par Todd McFarlane (encré par Jim Sanders et Chris Ivy – McFarlane fera le découpage pour Erik Larsen sur le numéro suivant), Tony Stark (Iron Man 232) affronte ses démons dans un épisode écrit et mis en image par Barry Windsor-Smith (avec David Michelinie pour les textes et Bob Layton pour l’encrage), Peter David à nouveau qui avec Alex Saviuk et Keith Williams va mettre Peter Parker et Betty Brant dans les mains d’une Secte (Web of Spider-Man 40). L’Evolutionary War démarre dans les Annuals Marvel.
Dans les autres univers publiés par marvel, Peter Beno Gillis termine son run (avec Brent Anderson et Scott Williams) sur Strikeforce Morituri (20) en lançant un appel à l’aide interstellaire, et Fabian Nicieza initie la fin du New Universe (The Draft) avec Herb Trimpe au dessin (encré par Kyle Baker, Mike Gustovich, Klaus Janson, Lee Weeks et Keith Williams – très loin de donner une unité à l’histoire)
Enfin chez DC Comics, on va avoir la sortie du Killing Joke de Alan Moore et Brian Bolland, ainsi que la nouvelle série Manhunter, par John Ostrander, Kim Yale, Doug Rice et Sam Kieth.
En préparant ce mois je suis retombé sur le Amazing Heroes 144 daté de July ‘88, que j’avais acheté pour le dossier Matt Howarth. Et en le feuilletant j’ai (re)lu la 2me partie (je n’ai pas le numéro précédent) d’un état des lieux de l’industrie du comics et de l’homosexualité.
La première partie semble (ce que j’en comprends des résumé) traiter uniquement de Marvel Comics, et de l’ère Shooter ou il y a eu plusieurs « Hétérowashing » « Straightwashing » (dont le cas Jean-Paul Beaubier / Northstar, et un viol carcéral dans Hulk) cette 2me partie parle de DC Comics (qui semble plus Gay-Friendly) et des comics indépendants..
Dans les longs moments d’interview Howard Cruse (seul auteur Gay identifié de l’interview) rappelle que malgré le SIDA, il n’est toujours pas bon de dire ou être Gay dans l’industrie (artistique, comics, publicité...). Grell revient sur ses épisodes de Green Arrow qui parlent homosexualité, SIDA, et mort. Giffen revient sur les conflits avec Paul Levitz sur la sexualité de Star Boy et Element Lad, et Englehart explique ses conflits avec Andrew Helfer et son éviction des New Gardians.
Même si les personnes LGBTQIA+ ont plus de visibilité de nos jours, j’ai put voir, qu’il y a souvent les mêmes blocages dans les entreprises. Comme quoi, 33 ans après, on n’a fait qu’un pas de fourmi en avant.
La première partie semble (ce que j’en comprends des résumé) traiter uniquement de Marvel Comics, et de l’ère Shooter ou il y a eu plusieurs « Hétérowashing » « Straightwashing » (dont le cas Jean-Paul Beaubier / Northstar, et un viol carcéral dans Hulk) cette 2me partie parle de DC Comics (qui semble plus Gay-Friendly) et des comics indépendants..
Dans les longs moments d’interview Howard Cruse (seul auteur Gay identifié de l’interview) rappelle que malgré le SIDA, il n’est toujours pas bon de dire ou être Gay dans l’industrie (artistique, comics, publicité...). Grell revient sur ses épisodes de Green Arrow qui parlent homosexualité, SIDA, et mort. Giffen revient sur les conflits avec Paul Levitz sur la sexualité de Star Boy et Element Lad, et Englehart explique ses conflits avec Andrew Helfer et son éviction des New Gardians.
Même si les personnes LGBTQIA+ ont plus de visibilité de nos jours, j’ai put voir, qu’il y a souvent les mêmes blocages dans les entreprises. Comme quoi, 33 ans après, on n’a fait qu’un pas de fourmi en avant.
Dans Manhunter John Ostrander et sa défunte épouse, Kim Yale nous racontent les aventures de Mark Shaw, le manhunter créé par Jack Kirby dans DC 1st Issue Special 5 (Aout 1975), personnage qui sera réutilisé par Steve Englehart (avec Dick Dillin et Frank McLaughlin) dans Justice League 140 à 150 (sauf 147-148) en 1977, Il commence par aider la JLA sous l’identité de Manhunter, puis déçu par les Manhunters, il change d’identité et devient Privateer, et rejoint la JLA, tout en les combattants sous l’identité de Star-Tsar, à la fin de l’histoire il est arrêté et envoyé en prison. Ostrander et Yale le ressortent de prison à l’approche de Millenium, ou il passe par la case Suicide Squad (8-9) … contre les Manhunters, il agit sous l’identité du Privateer.
La série débute sur un nouveau costume, qui rappelle celui que Walt Simonson avait donné à Paul Kirk, très japanisant, avec le masque et le baton des Manhunters, et un nouveau métier : Je m’appelle Mark Shaw. J’ai été un héro, un vilain, et à nouveau un héro. Aujourd’hui, je suis un chasseur.
Et ce premier épisode est dense, Ostrander et Yale envoient Shaw arrêter le Pingouin, puis Captain Cold, il retrouve sa famille qu’il n’avait pas vu depuis sont arrestation (rappel de l’histoire du personnage, Ostrander y ajoutant quelques petits points de scénario*) et présentation de la némésis de Shaw... Dumas.
Ostrander et Rice avaient déjà travailler ensemble (sur Dynamo Joe le titre créé par Rice chez First Comics) et on sent que le scenario est fait pour mettre en avant le dynamisme de Rice.
Très bon 1er numéro qui me fera suivre la série jusqu’à son terme 2 ans plus tard (Rice restera jusqu’au 14)
Avec l’actualité de Mark Shaw, la ré-édition de la série ne serait pas un mal.
The Evolutionary War est le premier cross-over qui se déroule uniquement dans les annuals. La Marvel répétera ce type d’event les 4 années suivantes.
Evolutionary war suit le High Evolutionary qui veux faire évoluer la race humaine, en faisant de l’eugénisme.
L’histoire se déroule sur 11 annuals (l’histoire commence dans X-Factor Annual 3, et se termine dans Avengers Annual 17**), et va permettre de revenir sur certains points d’histoire passé.
- Rétablissement de la terre sauvage dans l’Annual Uncanny X-Men 12 (et on découvre la descendance de Piotr)
- Vérité sur le Clone de Gwen Stacy (Spectacular Spider Man Annual 8)
- Mirage (Danielle Moonstar) des New Mutants voit ses pouvoirs augmentés (New Mutants annual 4)
- Bill Foster retrouve ses pouvoirs de Goliath (WCA annual 3)
- 1ere apparition de Speedball (Amazing Spider-Man 22)
De plus chaque annual à une Back-up qui nous raconte l’histoire du High Evolutionary (même si il y a une erreur d’ordre entre les chapitre 5 et 6)
Ce cross-over inter Annuals est, de mon point de vue, le plus intéressant et le plus abouti, le suivant, Atlantis Attacks est de bien moindre facture.
Bonnes Lectures !!
* Alors que les origines des Manhunters ont été redites dans Secret Origins 22 six mois plus tôt (par Roy et Dann Thomas et Howard Simpson), Ostrander et Yale en 2 pages donnent plus d'éléments et de profondeurs que les 4 pages de Secret Origins.
** La couverture de X-Factor Annual 3 est de Walter Simonson, qui est le scénariste de Avengers Annual 17
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