Il y a 33 ans ... Avril 88


Nouveau numéro de cette chronique mensuelle (ou jusqu'à ce que je l'oublie .. ), le concept est simple:
Je vais prendre un Comics daté de 33 ans (Cover Date de Avril 1988 -- sorti en Janvier 88) dans ma collection et en faire la critique. (De préférence un Comics « d’intérêt »)

* Je reprends cette idée tenue par d'autre en d'autre langue (Alan Stewart et son “Attack of the 50 Year Old Comic Books” ) -

** Bien qu'ayant commencé à lire mes comics en Anglais dés 83, et plus régulièrement à partir de 84, ce n'est qu'en 85 que je commence à sortir de ma "Zone de Confort" (titres connus car publiés en Français par Lug ou Arédit)

Et que trouvons nous en Avril 1988 ?

La méthode recrutement par enlèvement de Checkmate
 
Eureka Comics, par Eureka Productions, qui diffuse des comics australien sur le sol US (avec entre autre Michal Dutkiewicz, Andrew James Kent, et Ian Gould)
Eternity nous propose le retrour des Ex-Mutants, avec l’annual retardé (David Lawrence et Uriel Caton) et le numéro 1 de la nouvelle série, Shattered Earth Chronicles, par Paul O’Connor, Marc Matos et Jimmy Palmiotti
Vortex Comics lance une nouvelle série Mister X, autorisée par Dean Motter, alors que la 1ère série n’est pas terminée, (la fin de l’histoire ne sortira qu’en 2006) pour le moment Jeffrey Morgan (aucun rapport avec l’acteur) au scenario et Shane Oakley au dessin (Ken Holewczynski aux finitions) nous proposent une toute autre histoire.. The Brides of Mister X.
Chez Eclipse on va découvrir Phaze de Fred Burke et Rafael Kayanan, titre qui disparaîtra après le numéro 2, tandis que Chez First comics, Whisper fête son 12me Numéro, Norm Breyfogle est parti s’occuper de Batman, et avant l’arriver de Neil Hansen, Rich Larson vient fêter l’anniversaire de sa co-création (dans une de ses meilleurs prestation), et nous avons aussi droit à une collection au format bookshelf d’une partie des Munden’s Bar, parus auparavant en back-up de Grimjack.

Le King et ses Bishops.

Coté Marvel Comics, Claremont est en pleine forme, et il lance Excalibur avec Alan Davis (et Paul Neary et Mark Farmer) dans un épisode de 48 pages au format Bookshelf.
En restant dans le X, New Mutants 62, avec un épisode spécial de Louise Simonson mis en image par Jon J. Muth, et dans Power Pack, Franklin est poursuivi par le Master Mold, car il serait le 12me (fan des Mutants, vous avez oubliés les 12?), et pour finir, dans la branche Epic, débute la Shadowline Saga, 3 titres interconnectés, qui sortent toutes les 6 semaines, Avril voit débouler Doctor Zero et St George, j’avais testé à l’époque et n’avais pas été convaincu, j’ai trouvé récemment les épisodes qui me manquaient (chaque série à eu 8 numéros, puis une série de bookshelf pour finir l’histoire) j’en reparlerais peut être après (re)lecture.

Affiche promo pour le lancement de Excalibur


Enfin coté DC comics, Paul Kupperberg fini la mini-série intégrant le Peacemaker (avec Tod Smith au dessin) à l’univers Dc, et embraye sur Checkmate (Dessins de Steve Erwin), que superman (et les lecteurs) a découvert le mois précédent, groupe ou l’on retrouvera le Peacemaker.
Coté Superman justement, John Byrne continue les origines de Clark Kent, avec World of Smallville, mis en image par Kurt Schaffenberger et Alfredo Alcala, j’en ai parlé récemment. (je regrette que ces histoires soient oubliées des recueils du run Byrnien), Jim Starlin et Bernie Wrightson, avec Dan Green, créent un nouveau personnage, the Weird, et la Legion of Super-heroes fête leur 30 ans d’existence, avec le numéro 45 de la série Baxter.

Knight One manie le baton

Dans Checkmate 1, Paul Kuperberg continue ce qu’il a commencé dans Vigilante, et dans Peacemaker, ainsi qu’intégrer des éléments qui viennent du Suicide Squad.

Chicago, la bourse, un homme court une valise à la main, en criant qu’il a une bombe.
Les policiers présents tentent de l’intercepter, la bombe est déclenché, l’homme abattu, et alors que les policiers pensent avoir arrêter la bombe, boom, elle explose avec la bourse.

Supremaciste Blanc face au justicier qui l'a stoppé

Dans son numéro de présentation Kupperberg, via Harry Stein, le roi (celui qui contrôle) de Checkmate, explique à Amanda Waller (Reine de Checkmate, pour contre balancer le roi, mais aussi directrice du Suicide Squad, autre branche de l’entité task force X, qui chapeaute Checkmate) que ses Pions (Pawns), Chevaliers (Knights) et Eveques (Bishops) sont prêts pour les opérations. Chaque grade corresponds à des fonctions opérationnelles.
Stein, dans l’ancêtre de Checkmate avait plusieurs fois fait appel à Adrian Chase (Vigilante) pour mener des missions, seul ou avec Black Thorn, ou Gary Washington, ou sous surveillance de Harvey Bullock. Chase s’est donner la mort, mais les 3 autres font maintenant partis de Checkmate. Washington (Knight one) va aller sauver O’Connor, et mettre un terme à une branche du parti Nazi Americain. On a une bonne histoire d’introduction qui mêle bien exposition et action. Même si … il y a quelques messages sous-jacent limite (je suis content de ne plus suivre la loi pour mettre fin aux actes criminels, mes actions favorisent les gentils et les méchants ne sortent plus libre de prisons) La série va prendre de l’ampleur et ramener plusieurs personnages sous utilisés de DC Comics (Comme Valentina Vostok – de la Doom Patrol, autre titre écrit par Paul Kupperberg), pour arriver à la Janus Directive, puis au Traître. Un titre mêlant James bond, espionnage internationale, Mission Impossible. …


Professeur Cugat et Ex-Mutants

Ex-Mutants #1 the Shattered Earth Chronicles, est la suite directe de Ex-Mutants #8… un épisode bâtard. Pour faire simple, sans trop entrer dans les points polémiques (Chris Ulm va encore venir me taper sur les doigts sinon), il y a eu des soucis d’entente au sein du groupe Malibu (Eternity, Aircel, Adventure Pub., Wonder Color, Amazing Comics,…) et suite à des retards de salaire Jim Lawrence et Ron Lim ont emmenés Ex-Mutants chez Pied Piper, procés avec le groupe malibu, Lawrence et lim perdent le procès, ils stoppent la réalisation de l’épisode 8 et une autre équipe éditoriale, sous la houlette de Roger McKenzie, va terminer l’épisode. L’épisode 8 est donc réalisé pour les 5 premières pages par Lawrence et Lim, et la suite par Roger McKenzie et Dave Campiti au scénario, et Joe Phillips au dessin. Jack Snyder et Jeff Dee donnent une unité graphique à l’histoire. McKenzie et Campiti mettent un terme, rapide, et sans logique à l’histoire en court (qui était une rencontre entre es Ex-Mutants et les Wild Knights) et le tout fini sur une régression des Ex-Mutants et une explosion Atomique. Eternity a ré-édité les épisodes 5 à 7, mais pas ce numéro 8. Retour chez Eternity, Paul O’Connor prends le scénario.

Ex-Mutant-e-s à la rescousse

Dans les premières pages, on suit une caravane qui fuit New York et l’explosion nucléaire, et l’échange entre les 2 personnages résume la situation sur le monde, les mutations, et les Ex-Mutants. Quand tout à coup (tata dam … ) des ptérodactyles attaquent le convoi et les Ex-Mutants (en pleine forme) sauve les fuyards. Je me suis toujours posé des questions quand à la réalisation de cette épisode, la première moitié de l’histoire a des dessins bien léchés, et la seconde moitié ressemble plus à du Proto-Manga (je sais qu’il y avait une volonté chez Malibu d’avoir un Imprint plus Manga, mais ca fait bizarre)
Le Seul point commun entre l’épisode 8 et ce numéro 1, est le fait que le professeur Cugat est devenu fou.

Nouvelle intrigue et Fan Service ...



Bonnes Lectures !






























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