Je vous ai parlé il y a plusieurs mois de Ginger Fox le Graphic Novel (içi), 2 ans après, Mike Baron nous propose la série limité en 4 épisodes, toujours chez Comico.
Mitch O'Connell n'est plus de la partie, Arnold et Jacob (et leur père Henk) Pander prennent la partie Graphique.
Les frères ont terminés un an plus tôt leur run sur Grendel (Devil's Legacy), run applaudit autant par les critiques que par les lecteurs.
Ils sont encore loin de Dissident X ou GirlFiend, et ces 4 épisodes sont très expérimentaux, leur dessin part vers la caricature, le slapstick, et certains costumes (et poses) vont rappeler Serge Clerc, ce qui peut distraire un peu lors de la lecture.
Je trouve les couvertures des 4 épisodes moches... l'idée de départ est pourtant intéressante... avec des photos en noir et blanc, qui jouent sur les poncifs du cinéma et de la mode.(tout en gardant les même modèles pour chaque photo) mais l'habillage , fait de couleur criardes (1 couleur par épisode, qui donne le tire de l'épisode) sur fond moucheté (genre vieux carton à dessin) est assez moche, j'ai du mal à me souvenir si ce genre de couleur, et fond étaient à la mode en 88... mais je me doute que ca à dut me faire éviter ce titre à l'époque.
Que nous raconte l'histoire?
Ginger va devoir affronter plusieurs problèmes en parallèle...
- Une journaliste Gossip qui veut détruire sa réputation (et celle de l'acteur principal du Futur Hit qu'elle produit)
- des Misogynes qui veulent détruire sa réputation et prendre sa place (en s'associant avec la journaliste)
- Un vieil acteur séropositif qui a peur que si l'information se sait, il soit raillé du public
- Un ex mari alcoolique et envahissant qui veux lui faire payer leur divorce.
L'histoire est bien menée, bien écrite, même si Baron se moque de la journaliste et des misogynes en les traitant comme des Maffieux de bas étage (ce qu'ils sont à vrai dire)... Lors de la scène ou les vilains droguent l'assistante de Ginger, on ne peut s’empêcher de penser VIOL, il y a t-il eu ré-écriture, ou changement d'avis de la part de Baron ? Il faudrait lui poser la question.
Pour éviter que la journaliste ne dévoile la séropositivité de l'acteur, Ginger va la devancer en faisait une campagne de presse, sur l'information, et le fils de Ginger (nous sommes en 88) qui devient ami avec l'acteur lui dira que la maladie ne doit pas être un mur entre eux.
Bien entendu il y a un coté "over the top" dans l'histoire, que ce soit la garde du corps Ninja de Ginger, les Riches Ultra Riches, misogynes, camés et bas du front...
Mais tout ceic reste une bonne histoire, qui aurait été meilleur avec le trait de Mitch O'Connell.
Bonnes Lectures
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