Hey Kids !!

The names have been changed to protect the innocent



C’est ce que l’on pourrait donner comme « sous titre » à « Hey Kids !!Comics » le dernier opus de Howard Victor Chaykin.

Dans cette série, Chaykin nous raconte UNE histoire de l’industrie des Comicbooks de 1939 à nos jours.
Chaykin reprends les anecdotes connues, et moins connues, des rumeurs, des on-dits, qui ont émaillées l’histoire de l’industrie, en nous les racontant dans ses 4 trames temporelles parallèles (1939-1955-1965-2000), qui permet une mise en abîme..





De l’aveu même de Chaykin, HK ! C, n’est pas un règlement de compte, mais un regard sur l’industrie.
De plus Chaykin à construit son histoire à la façon d’un « Roman à Clef » , donc, notre esprit, nos interrogations, essaie de reconstruire qui est qui …

Mais mis à part Bob Rose et Sid Michell qui sont la transposition, sns ambiguités, de ses 2 grands …
les autres personnages sont des amalgames de plusieurs personnalités.




Mais vous découvrirez les vies de Ray Clarke, qui passait plus sa vie au lit avec ses maîtresses que devant sa table à dessin, Laszlo Fabin qui faillit défenestrer son Editeur, Ron Fogle et ses innombrables « Ghosts artists et Writers » , ou Tom Hollenbeck, swipe artist extra-ordinaire, Ted Whitman premier artiste de couleur, et Benita Heindel première professionnelle, sans oublierles Editors ou Auteurs, racistes, ou antisémites qui étaient légion en ces périodes.
Et les pages bonus, avec les anecdotes que Chaykin n’a pas put entrer dans son histoire (comme ce courrier de Noël qu’un Editor envoya à ses auteurs, avec sa liste de cadeau) et les histoires de Athena-X, Insect King et Powerhouse réalisées par Jerry Ordway, José Luis Garcia Lopez et Walter Simonson.






Très bonne lecture, ou le lecteur averti essaiera de remettre des noms sur les personnages, et ou le lecteur non initié passera un excellent moment dans cette fiction historique.
Chaykin reste dans un découpage comme celui utilisé dans Divided States of hysteria, 3 ou 4 bandeaux horizontaux, avec une case en fin, alterné avec des pages verticales.




On est loin du roman noir, ou politique auxquels nous avait habitué Howard, donc n’espérez pas retrouver du Black Kiss, ou American Flagg, encore moins The Shadow, dans ces pages.

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