Je vais exposer ici , entre autre, les titres en plusieurs parties réparties sur plusieurs albums, ou les clins d’œil musicaux, et rappels musicaux.
Geddy, Neil et Brad Pitt. |
L'écriture des titres chez RUSH est souvent associée à des clins d’œils ou gags, voir planifiés plusieurs albums à l'avance.
Et pour jouer un pied de nez à leur maison d'édition les membres ont eu l'idée de publier des morceaux associés, disséminés sur leur discographie, une forme de concept album.
De plus les membres se sont amusés plusieurs fois à reprendre certains de leurs riffs, ou airs, pour rappeler leurs correspondances (ce que l'on nomme Motif Mélodique en musique), titres qui seront pour certains joués en Medley lors de leurs concerts.
Les renvois que je pourrais citer:
- Bastille Day (Caress of Steel) -> Headlong Flight (Clockwrok Angels)
- Witch Hunt (Part III of the Fear trilogy) (Moving Pictures) -> The Pass (Presto)
- Subdivision et Countdown qui ouvrent et ferment Signals.
Ceux ci sont 3 exemples de Motifs Mélodiques faciles à repérer.
Mais revenons en à Witch Hunt.
Ce titre est le premier publié de la trilogie FEAR.
Une trilogie publiée dans le désordre, et complétée par un 4me titre.
1 : The Enemy Within (Grace under pressure - 1984)
2 : The Weapon (Signals - 1982)
3 : Witch Hunt (Moving Pictures - 1981)
4 : Freeze (Vapor Trails - 2002)
Les 4 thèmes de la peur.
1: la peur intérieure, les craintes liées, ou pas, au subconscient, au vécu, ..
2: la peur liée à l'arme, le pouvoir de mort de l'arme.
3: la peur liée au contrôle (ou sa perte), à la foule qui n'a plus de raison.
4: la peur qui fige, ou qui parfois va permettre le bond en avant.
Nous sommes clairement dans un "concept".
Les 4 thèmes de la peur.
1: la peur intérieure, les craintes liées, ou pas, au subconscient, au vécu, ..
2: la peur liée à l'arme, le pouvoir de mort de l'arme.
3: la peur liée au contrôle (ou sa perte), à la foule qui n'a plus de raison.
4: la peur qui fige, ou qui parfois va permettre le bond en avant.
Nous sommes clairement dans un "concept".
Le groupe et le tour Bus de 1977. |
Il existe une autre trilogie (quadrilogie) : Gangster of Boats.
Dont seule la partie 4 est nommée.
4 : Where's My Thing (Roll the bones - 1991) Part IV of the Gangster of Boats Trilogy
A
l'origine, Gangster of Boats est un running gag de Alex et Geddy, à
chaque nouvel album, ils disaient qu'ils allaient nommer l'album
"Gangster of Boats" si Neil ne trouvait pas un meilleur titre...
Et ce gag est devenu un easter egg, qui s’auto-référence, et que seuls les fans du groupe peuvent comprendre (le Livre de Hugh Syme signalé plus haut aide aussi).
En explorant la discographie, et les divers illustrations des albums, on va découvrir que Gangster of Boats renvoie vers 4 titres instrumentaux, qui ont des motifs mélodiques pour montrer leur parenté.
- Et quand on connait les titres de travail de 2 des titres, cela aide encore plus.
1 : The main monkey Business (titre de travail : I've got this thing) (Snakes and Arrows - 2007)
2 : Limbo (Titre de travail : Stop taking my thing) (Test for Echo - 1996)
3 : Leave that thing alone (Counterparts - 1993)
4 : Where's my thing (Roll the Bones - 1991)
4 instrumentaux, publiés dans l'ordre inverse, dans une trilogie, publié en quadrilogie, Rush s'amuse et fait plaisir à ses fans.
Et ce concept s'exporte chez les amis et fans, comme le titre Metropolis, Part1 de Dream Theatre (Images & Words) qui est (des mots même de John Petrucci) un clin d’œil amical à Rush. Petrucci n'est pas le seul musicien fan de Rush, et il existe plusieurs "échanges" plus ou moins facile à trouver de Rush à ces musiciens ou de ces musiciens à Rush ... (la liste des musiciens serait longue, mais on va citer Sebastian Bach, Dimebag Darrell, Jake E. Lee, Devin Townsend, Mike Portnoy, Max Cavalera, les membres de Living Colour, ... *) ou les non musiciens comme Mike Myers, les créateurs de South Park et ceux de Trailer Park Boys ... Et ce gag est devenu un easter egg, qui s’auto-référence, et que seuls les fans du groupe peuvent comprendre (le Livre de Hugh Syme signalé plus haut aide aussi).
En explorant la discographie, et les divers illustrations des albums, on va découvrir que Gangster of Boats renvoie vers 4 titres instrumentaux, qui ont des motifs mélodiques pour montrer leur parenté.
- Et quand on connait les titres de travail de 2 des titres, cela aide encore plus.
1 : The main monkey Business (titre de travail : I've got this thing) (Snakes and Arrows - 2007)
2 : Limbo (Titre de travail : Stop taking my thing) (Test for Echo - 1996)
3 : Leave that thing alone (Counterparts - 1993)
4 : Where's my thing (Roll the Bones - 1991)
4 instrumentaux, publiés dans l'ordre inverse, dans une trilogie, publié en quadrilogie, Rush s'amuse et fait plaisir à ses fans.
J'en parlais un peu plus longuement dans mon émission de Décembre 2023: Du Metal dans les Bulles.
Et que dire des easter eggs disséminés dans les pochettes, et dans les Booklet des albums, TOUT À UNE RAISON. Mais je vous laisse aller lire le livre de Hugh Syme The art of Rush: Serving a life sentence, ou il revient sur toutes les pochettes, raisons, easter eggs, et autres.
"Some of the regaled stories include furtively crossing the border for a guerilla-style shoot for A Farewell to Kings, trying to herd a warren of rabbits for the cover of Presto, descending into the depths of an autopsy lab to find a brain for Hemispheres, and a stunt involving fire, whiskey, and photographer Deborah Samuel for Moving Pictures. But no history of the band's art would be complete without the story of the creation of arguably the band's most iconic image, The Starman from 2112. "
"Les histoires présentées racontent le fait de traverser furtivement une frontière afin de faire une photo de type guérilla pour A farewell to kings, s'essayer à diriger une colonie de lapins pour la pochette de Presto, descendre dans une morgue à la recherche d'un cerveau pour Hémispheres, et une cascade mêlant du feu, du whisky et la photographe Deborah Samuel pour Moving Pictures. Mais, aucune histoire sur l'art du groupe ne serait complète, sans l'histoire de la création de l'image la plus célèbre du trio, l'homme à l'étoile de 2112."
"Some of the regaled stories include furtively crossing the border for a guerilla-style shoot for A Farewell to Kings, trying to herd a warren of rabbits for the cover of Presto, descending into the depths of an autopsy lab to find a brain for Hemispheres, and a stunt involving fire, whiskey, and photographer Deborah Samuel for Moving Pictures. But no history of the band's art would be complete without the story of the creation of arguably the band's most iconic image, The Starman from 2112. "
"Les histoires présentées racontent le fait de traverser furtivement une frontière afin de faire une photo de type guérilla pour A farewell to kings, s'essayer à diriger une colonie de lapins pour la pochette de Presto, descendre dans une morgue à la recherche d'un cerveau pour Hémispheres, et une cascade mêlant du feu, du whisky et la photographe Deborah Samuel pour Moving Pictures. Mais, aucune histoire sur l'art du groupe ne serait complète, sans l'histoire de la création de l'image la plus célèbre du trio, l'homme à l'étoile de 2112."
La construction de l’œuvre musicale de Rush, est clairement emprunt autant de construction classique (musique classique), que de construction Jazz, ou Rock (et tous ses dérivés), et chaque album est un ensemble, un ensemble qui entre dans un plus grand ensemble (la discographie du groupe), les albums ne peuvent pas se juger sur un titre, ou deux, mais dans la construction de l'album, lui même pris dans le construction de la discographie.
Et que dire de l'armée de Barbies au pieds de Alex sur scène ? (avec des panneaux, "j'aime le batteur", "le guitariste est nul !!") ou le Tyrannosaure...
Ou l'annonce vidéo sur scène dans Trailer Park Boys ou le panneau Geddy , Alex and Neil est remplacé par Geddy, Neil and Brad Pitt.
Les machines à laver sur les tournées R30, Snakes , Time machine, faisaient tourner de vrais t-shirt, des modèles non vendus sur les stands, et ils étaient offerts aux fans en fin de concert.
De nombreux groupes tels Tool, Dream Theatre ou Primus (par exemple) vont aussi aller piocher dans les riff de Rush pour faire des clins d’œils.
* Frank Black a souvent repris Red Barcheta avec les Pixies, en disant qu'il n'aimait pas Rush, mais reprend-t-on un titre d'un groupe que l'on n'aime pas ?
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