Il y a 33 ans ... Novembre 1989

Nouveau numéro de cette chronique mensuelle (ou jusqu'à ce que je l'oublie .. ), le concept est simple:
Je vais prendre un Comics daté de 33 ans (Cover Date de Nov 1989 et Mid-Nov 1989 -- sorti entre le 22 Août et le 17 Octobre 89) dans ma collection et en faire la critique. (De préférence un Comics « d’intérêt »)
* Je reprends cette idée tenue par d'autre en d'autre langue (Alan Stewart et son “Attack of the 50 Year Old Comic Books” ) -
** Bien qu'ayant commencé à lire mes comics en Anglais dés 83, et plus régulièrement à partir de 84, ce n'est qu'en 85 que je commence à sortir de ma "Zone de Confort" (titres connus car publiés en Français par Lug ou Arédit)
Et que trouvons nous en November 1989 ?

Contrairement au mois précédent ou il y avait peu de titres à sortir, ce mois est un mois double.
Marvel, et DC comics (voir plus bas) vont réduire l’écart entre la date en couverture et le mois réel. Depuis l’avènement des Comics Shop, les cover date ne sont plus calées à 3 mois, mais plus souvent à 4 mois (et parfois 5), car les comics shop mettent en vente les comics dès réception (donc dans les jours suivant l’envoie de l’imprimerie) et non pas à la date prévue pour les newstand (souvent 3 semaines / 1 mois plus tard).
DC Comics va réduire un peu le décalage durant la charnière 1988-1989 en publiant 2 numéros (pour les séries mensuelles) sans date entre Décembre 1988 et Janvier 1989, Marvel réduit à son tour le décalage sur Novembre... en publiant un premier mois de titres en Novembre 1989, et le mois suivant de titres en Mid-November 1989, donc les titres auront 2 numéros sur Novembre (3 pour les titres bi-mensuels… comme Uncanny X-Men 251 à 253 ,noté Early-November, Mid-November et Late-November), cette opération continuera et sera commune à DC et Marvel sur décembre, pour régler les sorties avec un décalage de 2 mois entre le mois réel et la Cover Date, décalage toujours d’actualité.
Et que trouvons nous en ce Gros mois de novembre ?

Outre-Manche, Fatman Press lance une mini-série refusée par DC comics, The Bogie Man , par Alan Grant, John Wagner et Robin Smith. Innovation lance la New Justice Machine, Mike Gustovich est assisté par David Lawrence et Mark Ellis au scénario et Daryl Banks au dessin. Eclipse Comics publie un relié de Dr Watchstop adventures in time and space, de Ken Macklin, les histoires avaient été publiée dans Epic Illustrated. Fantagraphics sort un numéro special en couleur de Usagi Yojimbo, et Caliber press publie les nouvelles aventures de Go-Man de Bill Widener. Dark Horse publie la version Anglaise de Aquablue, avec une nouvelle couverture (Thierry Cailleteau et Olivier Vatine).

Chez DC comics, un nouveau titre Batman, le 1er depuis 1939, voit le jour, Legends of the Dark Knight, signé Denny O’Neil, Ed Hannigan et John Beatty. La Legion of Super-Heroes est relancé avec un nouveau numéro 1, c’est le 5 years Later de Keith Giffen, Tom & Mary Bierbaum et Alan Gordon, et un lien supplémentaire est créé avec L.E.G.I.O.N. 89, dans l’épisode 9, par Keith Giffen, Alan Grant, Barry Kitson et Mike DeCarlo. Suite au succès du numéro spécial noël de l’année précédente, qui était composé de réimpressions, un numéro rempli d’inédit est proposé – Christmas with the Heroes 2. Les titres Spectre (Doug Moench et Gonzalo Mayo) et Young All-Stars (Roy et Dann Thomas, Lou Manna, Bob Downs et Ken Branch) sortent leur dernier numéro, le 31.

Chez la Marvel, Les Fantastic Four voient la fin du run (332-333) de Steve Englehart, avec Rich Buckler et Romeo Tanghal. Iron Man rends un hommage à la rencontre entre le héro et le Doctor Doom 100 numéros plus tôt, par la même équipe David Michelinie et Bob Layton. Power Pack arrive à son numéro 50 (écrit par Jon Bogdanove, dessiné par Tom Smith, avec Mike Manley et Al Williamson à l’encrage), un one-shot Captain Marvel est publié (pour garder les copyright sur le nom, et donner de nouveaux pouvoirs à) Monica Rambeau est mise en scène par Dwayne McDuffie, Mark D. Bright, Stan Drake et Frank Bolle.
Remo Williams the Destroyer (l’Implacable chez nous) arrive dans une revue grand format, noir et blanc, écrit par Will Murray et dessiné par Lee Weeks. Suite au succès du dessin animé, un comics Police Academy, par Angelo DeCesare, Howard Post et Jacqueline Roettcher est lancé.


Ce Police Academy est plus qu’oubliable.
Il est composé de 2 histoires, une première de 17 pages, ou nos anciens apprentis vont, bien malgré eux, arrêter le grand brigand, dans une histoire plus que rocambolesque (les derniers films sont plus plausibles), la seconde histoire, de 5 pages, revient sur la garde des 2 neveux du maire… et le plus terrible n’est pas celui auquel on peut penser.


Je l’avais trouvé assez rapidement après sa sortie, pas cher, mais il ne vaut pas plus (il est sorti à 1 USD à l’époque, trop cher). Si vous trouvez, seulement pour voir que l’on peut faire du mauvais, mauvais.

The Bogie Man, comme son nom l’indique, est un titre qui tourne autour de Humphrey Bogart, en tout cas, dans son rôle de Hard-Boiled Detective, et bien entendu, avec le Bogyeman (Boogyeman, Bogyman, Bogieman …), c’est à dire le Croque-mitaine.



L’histoire débute en périphérie de Glasgow, dans un hôpital psychiatrique la nuit de la saint Sylvestre. L’un des patient, enfermé, Clunie , se fait la malle…
Pendant que dans le port de Glasgow, Jimmy (appelons le Jimmy), qui se prends pour Humphrey Bogart, mène une enquête.
Grant et Wagner nous proposent un polar noir, bien mené, hommage autant à Bogart que à Glasgow, à l’Angleterre, au film et romans noirs, et d’espionnage. Robin Smith (Judge Dredd) nous propose des planches splendides. Cette mini série en 4 parties a été ré-édité (avec sa suite) par Paradox Press (DC Comics) en 1998, mais pas de VF à ma connaissance -- ce qui ne vous aidera pas si vous ne comprenez pas l'argot Anglo-Gallois.
Si vous trouvez les épisodes, n’hésitez pas !!!


Bonnes lectures !!


 









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