Marvel, et DC comics (voir plus bas) vont réduire l’écart entre la date en couverture et le mois réel. Depuis l’avènement des Comics Shop, les cover date ne sont plus calées à 3 mois, mais plus souvent à 4 mois (et parfois 5), car les comics shop mettent en vente les comics dès réception (donc dans les jours suivant l’envoie de l’imprimerie) et non pas à la date prévue pour les newstand (souvent 3 semaines / 1 mois plus tard).
DC Comics va réduire un peu le décalage durant la charnière 1988-1989 en publiant 2 numéros (pour les séries mensuelles) sans date entre Décembre 1988 et Janvier 1989, Marvel réduit à son tour le décalage sur Novembre... en publiant un premier mois de titres en Novembre 1989, et le mois suivant de titres en Mid-November 1989, donc les titres auront 2 numéros sur Novembre (3 pour les titres bi-mensuels… comme Uncanny X-Men 251 à 253 ,noté Early-November, Mid-November et Late-November), cette opération continuera et sera commune à DC et Marvel sur décembre, pour régler les sorties avec un décalage de 2 mois entre le mois réel et la Cover Date, décalage toujours d’actualité.
Et que trouvons nous en ce Gros mois de novembre ?
Chez la Marvel, Les Fantastic
Four voient la fin du run (332-333) de Steve Englehart, avec Rich Buckler et
Romeo Tanghal. Iron Man rends un hommage à la rencontre entre le
héro et le Doctor Doom 100 numéros plus tôt, par la même équipe David
Michelinie et Bob Layton. Power Pack arrive à son numéro 50 (écrit
par Jon Bogdanove, dessiné par Tom Smith, avec Mike Manley et Al
Williamson à l’encrage), un one-shot Captain Marvel est publié (pour
garder les copyright sur le nom, et donner de nouveaux pouvoirs à) Monica Rambeau est mise en scène
par Dwayne McDuffie, Mark D. Bright, Stan Drake et Frank Bolle.
Remo
Williams the Destroyer (l’Implacable chez nous) arrive dans une
revue grand format, noir et blanc, écrit par Will Murray et dessiné
par Lee Weeks. Suite au succès du dessin animé, un comics Police Academy, par Angelo DeCesare, Howard Post et
Jacqueline Roettcher est lancé.
Ce Police Academy est plus
qu’oubliable.
Il est composé de 2 histoires, une première
de 17 pages, ou nos anciens apprentis vont, bien malgré eux, arrêter
le grand brigand, dans une histoire plus que rocambolesque (les
derniers films sont plus plausibles), la seconde histoire, de 5
pages, revient sur la garde des 2 neveux du maire… et le plus
terrible n’est pas celui auquel on peut penser.
Je l’avais trouvé assez rapidement après sa sortie, pas cher, mais il ne vaut pas plus (il est sorti à 1 USD à l’époque, trop cher). Si vous trouvez, seulement pour voir que l’on peut faire du mauvais, mauvais.
The Bogie Man, comme
son nom l’indique, est un titre qui tourne autour de Humphrey
Bogart, en tout cas, dans son rôle de Hard-Boiled Detective, et bien
entendu, avec le Bogyeman (Boogyeman, Bogyman, Bogieman …), c’est
à dire le Croque-mitaine.
L’histoire débute en
périphérie de Glasgow, dans un hôpital psychiatrique la nuit de la
saint Sylvestre. L’un des patient, enfermé, Clunie , se fait la malle…
Pendant que dans le port de Glasgow, Jimmy (appelons le
Jimmy), qui se prends pour Humphrey Bogart, mène une enquête.
Grant et Wagner nous proposent un polar noir, bien mené,
hommage autant à Bogart que à Glasgow, à l’Angleterre, au film
et romans noirs, et d’espionnage. Robin Smith (Judge
Dredd) nous propose des planches splendides. Cette mini série en 4 parties a été ré-édité (avec sa suite) par Paradox Press (DC Comics) en 1998, mais pas de VF à ma connaissance -- ce qui ne vous aidera pas si vous ne comprenez pas l'argot Anglo-Gallois.
Si vous trouvez les épisodes, n’hésitez
pas !!!
Bonnes lectures !!
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